« Les jeunes docteurs doivent avoir confiance en leur valeur ajoutée »
Pourquoi avoir accepté de remplir ce rôle de parrain ?
D’abord, parce que je suis moi-même diplômé de l’Université de Strasbourg (plus exactement de l’ex-Université Louis Pasteur), avec un doctorat obtenu en 2000. Je suis Alsacien d’origine – ma famille résidant dans la région de Colmar – j’y reviens régulièrement et j’aime y revenir ! De plus, j’ai conservé des liens avec différents enseignants-chercheurs de l’Unistra, notamment Benoît Kammerer et David Gilmer, responsables du Master de biologie des micro-organismes ; depuis 2007 et tous les deux ans je donne un cours-conférence dans le cadre de ce Master.
Il s’agissait d’une opportunité unique et ma curiosité m’a poussé à vivre cette expérience inédite pour moi.
Qu’est-ce que le doctorat vous a apporté dans votre carrière ?
Le doctorat peut et doit être considéré comme une première expérience professionnelle. Il s’agit d’une formation à la recherche, par la recherche, à travers laquelle on acquiert des expertises techniques et scientifiques pointues, et qui développe des qualités telles que rigueur, persévérance, adaptation et créativité.
Quels conseils donneriez-vous aux jeunes docteurs de cette promotion ?
Qu’ils soient conscients de leurs atouts, de leurs différences par rapport à d’autres formations (ingénieurs, grandes écoles) ; qu’ils aient confiance en leur valeur ajoutée, dans le monde académique évidemment, mais aussi dans le monde de l’entreprise ; qu’ils réfléchissent bien aux choix qui s’offrent à eux, aux orientations professionnelles qu’ils suivront.
Cet article Philippe Horvath, un parrain exceptionnel pour les docteurs 2016 est paru initialement sur Unistra - Recherche.
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