Quelques informations du laboratoire ICube :
Un colloque consacré à la promotion de la science chez les femmes et à la diffusion des savoirs s’est déroulé du 3 au 10 novembre 2020 à Strasbourg. Trois femmes ont été interviewées par Léa Fizzala, journaliste reporter d’images à l’université de Strasbourg (unistra) au sujet de leur parcours au sein de filières de sciences dites « dures ».
Nadia Bahlouli, co-responsable de l’équipe Matériaux Multi échelles et Biomécanique (MMB) au laboratoire ICube est l’une d’elles. Voici ci-dessous son interview. Elle est visible en intégralité sur le site recherche de l’unistra : LIEN
« J’ai toujours adoré ce qui relève de la logique et des mathématiques », se souvient Nadia Bahlouli. Au collège, c’est un professeur de mathématiques qui détecte son potentiel et lui donne le coup de pouce décisif.
Une fois lancée, elle ne s’arrête plus jusqu’à sa thèse sur les comportements des matériaux composites des satellites géostationnaires. « Dans mes promotions, il y a toujours eu à peu près 10% de filles et à l’arrivée, il y a 6% de femmes professeurs de mécanique en France », poursuit la chercheuse qui adhère à l’association Femmes et science il y a deux ans, pour « montrer aux filles que c’est rigolo de faire des sciences, d’expérimenter. »
Nadia Bahlouli, qui a fait le choix d’avoir des enfants, abonde : « Quand on est évalué pour obtenir notre habilitation à diriger des recherches, par exemple, il y a un certain nombre de publications exigé, une certaine implication, et le temps consacré à ses enfants n’est pas pris en compte. » Pour la chercheuse, c’est une des causes du ralentissement des carrières d’un certain nombre de femmes. « Les progrès concernant le congé paternité vont aider à égaliser les choses », espère-t-elle.
Cet article Parcours de femmes dans les filières scientifiques : N. Bahlouli (équipe MMB) est paru initialement sur iCube.
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