Dès l’aube du xxe siècle, Gustave Eiffel profita de sa toute nouvelle tour pour étudier la chute libre et la résistance de l’air. Pour aller plus loin, il construisit une soufflerie sur place, puis à Auteuil, ce qui lui permit d’atteindre une vitesse de l’air jamais étudiée auparavant…
Depuis son inauguration, en 1889, la tour Eiffel a inspiré nombre de physiciens. Calcul de la forme de la tour en réaction au vent, utilisation de cette œuvre monumentale, la première de son temps, pour des études météorologiques, premières réalisations de la TSF… les aspects scientifiques sous-jacents à l’œuvre du grand ingénieur que fut Gustave Eiffel sont si variés que les raisons ne manquent pas de s’y intéresser. Certaines recherches, cependant, sont moins connues. C’est le cas de celles sur l’aérodynamique qu’Eiffel a réalisées dans l’enceinte même de la tour. Pourtant, grâce à ses expériences, l’ingénieur a mis en évidence plusieurs phénomènes dont on poursuit encore aujourd’hui l’exploration.
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