Le rover « Perseverance » de la Nasa, qui se posera sur Mars ce jeudi 18 février, est la première étape d’un projet ambitieux visant à rapporter des échantillons de la Planète rouge sur Terre. Mais certains détails cruciaux restent encore à régler.
Pour tous ceux qui ont participé aux efforts déployés depuis des décennies par la Nasa pour l’exploration robotisée de Mars, l’heure est venue de se ronger les ongles. Lancé en juillet dernier et filant vers la Planète rouge, le rover Perseverance de l’agence spatiale américaine, protégé par un blindage thermique, s’apprête ce 18 février à effectuer une audacieuse et terrifiante plongée en piqué dans l’atmosphère de Mars, vers son site d’atterrissage, le cratère Jezero. Cette entrée en matière sera immédiatement suivie d’une manœuvre que beaucoup considèrent comme encore plus risquée : la descente automatisée du robot au sol, suspendu au bout d’un câble relié à une plateforme en vol stationnaire propulsée par des moteurs fusées (la « grue du ciel ») – la même technologie qui a permis au prédécesseur de Perseverance, le rover Curiosity, d’atteindre la surface martienne en 2012.
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