Cet entretien a été initialement publié dans le n° 13 de la revue Carnets de science
Il y a différentes approches pour retracer l’aventure humaine. Votre équipe d’anthropologie génétique étudie l’histoire de cette évolution de manière autant biologique que culturelle…
Évelyne Heyer1. Oui, nous partons de l’idée que l’humain transmet non seulement ses gènes, mais aussi sa culture, et que cela va jouer dans son évolution. L’unité de recherche Éco-anthropologie2 que je dirige mêle donc sciences de la vie et sciences humaines et sociales, en incluant de la génétique des populations, de l’ethnologie, de l’anthropologie, de la linguistique, de la primatologie ou encore de la démographie historique. En somme, l’éco-anthropologie propose une lecture originale en étudiant comment les humains façonnent des cultures et des environnements, et comment, « en retour », ceux-ci façonnent également la biologie de nos organismes au travers de l’évolution.
Y a-t-il eu un déclic, une énigme sans réponse, qui vous a poussée vers cette approche ?
LIRE L’ARTICLE EN FRANCAISCet article Gènes, culture et évolution : nouvel éclairage sur l’aventure humaine est paru initialement sur CNRS News National.
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