Edith Heard, passion épigénétique

La biologiste, qui a décroché cette année la médaille d’or du CNRS pour ses remarquables travaux sur l’épigénétique et l’inactivation du chromosome X, recevra sa récompense ce jeudi 12 décembre lors d’une cérémonie organisée à la Maison de la Mutualité, à Paris.

« Je n’étais pas le genre d’enfant qui capture des insectes pour les observer dans un bocal. Mais j’étais curieuse de tout, et j’avais soif de tout comprendre jusqu’au bout. » Très tôt, la jeune Edith Heard, née au Royaume-Uni en 1965 d’un père anglais et d’une mère grecque, se révèle passionnée par les sciences, et les mathématiques en particulier. Sa brillante scolarité l’amène tout droit à la prestigieuse université de Cambridge, où elle arrive avec le projet de devenir astrophysicienne. « Ça me semblait naturel à l’époque : j’étais forte en maths et en physique et très intéressée par l’astronomie. »

Mais très vite, Edith Heard troque les astres contre la biologie. Elle y voit l’influence de sa mère : « Elle accueillait régulièrement des Grecs qui venaient se faire soigner à Londres. J’ai donc grandi dans le monde de la maladie à combattre. Et dans une maison toujours ouverte aux autres. » C’est de là que doit venir la générosité que l’on perçoit chez elle, dans son regard bleu clair, dans chacun de ses sourires bienveillants. « Dès que je me suis prise de passion pour la biologie à l’université, j’ai eu envie d’aider à soigner, j’ai même hésité à devenir médecin. Mais ma grande soif de comprendre les choses l’a emporté. Je me suis dit que décrypter le vivant contribuerait à mieux combattre les maladies. »

Des Post-it sur la molécule d’ADN

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Cet article Edith Heard, passion épigénétique est paru initialement sur CNRS News National.

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